Ma ligne de conduite est l’autobiographie de Sébastien Loeb nonuple champion du monde des rallyes (WRC) et longtemps sportif préféré des Français.


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Une enfance dynamique !

Très tôt, Sébastien Loeb a démontré des qualités hors norme. En effet, il pratiqua très jeune la gymnastique en suivant ainsi les pas de son père. Discipline où il a d’ailleurs obtenu d’excellents résultats. On remarque très vite son côté aventureux et sa passion pour la vitesse, que cela soit en tricycle à mobylette et en voiture.

On apprend grâce à de nombreuses anecdotes aussi cocasses les unes que les autres, comment il a fait son apprentissage de la vitesse. Sébastien revient également sur la relation complexe qu’il a pu entretenir avec son père à une époque, il nous fait ainsi part de certains regrets. Un moment émouvant et plein de sincérité.

Une progression fulgurante !

Avec le « Virus » de la vitesse chevillé au corps, on se demande qu’est-ce qui aurait pu stopper ce fou du volant ! Lors des épreuves de détection Rallye jeunes (Peugeot) Sébastien se classe immédiatement parmi les meilleurs. Mais ce n’est pas avec cette formule de promotion qu’il amorcera véritablement sa carrière de pilote. C’est entre autres grâce au coup de fil inattendu d’un certain Dominique Heinz qui sera l’un des éléments déclencheurs de son ascension fulgurante.

En effet, suite à ses différentes tentatives prometteuses mais non récompensées avec la formule de promotion de Peugeot, Dominique Heinz ne doute pas des capacités de ce jeune pilote de 22 ans. Il monte ainsi un véritable projet autour de Sébastien afin de lui donner l’opportunité de lancer sa carrière. Dominique ayant prit la place de copilote lors de la première course du jeune Loeb eut les mots suivants peu après être sorti de la voiture « Soit ce type est fou, soit c’est un génie. »

Son « double »

Comment parler de la carrière de Sébastien Loeb sans évoquer son joyeux et sympathique copilote Daniel Elena ! Malgré leur différence de tempérament, on ressent  très vite la force des liens qui unissent les deux compères. On suit avec admiration leurs différentes courses dans l’hexagone puis tout autour du globe. Comme ont peut le deviner il faut qu’une véritable confiance entre le pilote et son copilote se mettent en place pour que l’alchimie fonctionne.En effet, chacun ayant la vie de l’autre entre ses mains. L’un avec son carnet de notes, l’autre avec le volant… Daniel définit d’ailleurs très bien la relation qui les unies avec cette phrase à Sébastien « – Je suis l’eau chaude, tu es l’eau froide, mais pour prendre un bain, il faut utiliser les deux robinets si tu veux obtenir de l’eau tiède. »

L’apprentissage du haut niveau

On pourrait croire que son ascension s’est faite sans aucune anicroche, mais cela est loin d’être vrai ! Sébastien a certes eu des opportunités qu »il a su saisir, mais il a également mis en oeuvre tout les éléments pour réussir. Indiscutablement il a les qualités qui font les grands champions. Entre autre, le souci du détail et cette perpétuelle remise en question malgré l’accumulation des succès. On comprend rapidement que sa place est au plus haut. Il a ainsi très vite su tirer parti de ses erreurs pour revenir plus fort, notamment lorsqu’il a dû laisser échapper sa première chance de titre mondial au profit de Petter Solberg. C’est le choix de Citroën qui devait avant tout assurer le titre constructeur. Cette gifle, lui à fait prendre conscience de ce qui lui manquait. Il est ainsi revenu la saison suivante plus fort et déterminé que jamais !

Une Équipe, Citroën sport !

Suite à une excellente première saison en WRC, il a su résister au « chant des sirènes » des autres équipes (Mitsubishi, Subaru, etc…) pour rester fidèle à Citroën sport. Il a notamment sagement suivi les conseils de la personne qui l’a lancé chez Citroën, Le grand  Guy Fréquelin patron de Citroën sport. Les deux hommes partagent l’un envers l’autre un respect mutuel. On ressent pratiquement un lien père-fils entre les deux hommes. Sébastien aura donc fait le bon choix. Il va ainsi marquer à jamais l’histoire du Rallyes mondial avec « l’armée rouge » Citroën.

Une domination sans partage

Suite à ces deux années « d’apprentissage » Sébastien Loeb et son fidèle acolyte Daniel Elena ont dominé le WRC en gagnant tous les ans de 2004 à 2013. Du jamais vu en sport automobile ! Malgré tout, ne croyez  pas que ces titres ont été facile à gagner. Pour exemple, il a gagné un titre à 1 point prêt lors de la saison 2009… Chaque année, on remet les compteurs à zéro et il faut savoir se remettre en question pour déjouer les pièges de chaque rallye mieux que les autres. Sébastien et Daniel on simplement été meilleurs que tout les autres à ce petit jeux pendant 9 année de suite.

Un entourage en OR

L’une des forces de Sébastien, on le remarques très vite est sa famille et ses amis ! Les moments qu’il passe en famille avec sa femme Séverine et sa petite fille Valentine, lui permette de se ressourcer et de mettre de côté l’ambiance de la course et toute la pression qui l’accompagne. Malgré la célébrité il a su rester fidèle à lui-même et à ceux qui l’ont connu. On ne peut que constater que c’est quelqu’un qui se connait bien et qui à la tête sur les épaules.

Mais encore !

Le WRC n’a en effet pas suffi à satisfaire sa soif de victoire. Voici les autres titres présent à son palmarès :

  • En 2006, il se positionne à la 2ème place au 24h du mans avec la Team Pescarolo Sport.
  • En 2011, création avec Dominique Heinz de sa Team Sébastien Loeb Racing.
  • En 2012, il est parti battre les Américains comme Ken Block et Travis Pastrana sur leur terrain, au lors des X-Games
  • En 2013 il remporte Pikes Peak (Course de côte américaine) en établissant un record historique en dessous des 9 minutes !

Et maintenant

Actuellement il participe au championnat WTCC (Championnat des voitures  de tourismes) encore avec Citroën sport et il a comme coéquipier et concurrent Yvan Muller (4 fois champion dans la discipline). Un défi de taille pour Sébastien, car s’il arrive à remporter ce championnat, il serait alors le seul pilote de l’histoire à gagner sur deux disciplines automobiles aussi différentes.

Sa saison commence très bien, car il finit deuxième de la première course, puis il remporte la seconde. Ce qui le classe actuellement deuxième au championnat pilote ! 🙂

L’extrait :

Surement le pire moment de la carrière de Loeb. Mais à mon humble avis, décisif pour la réussite de la suite de sa carrière.

Sur ce coup-la, j’ai été battu par plus fort que moi. Soit. Si l’avenir m’appartient, comme le dit Fréquelin, il me faudra tout mettre en oeuvre pour ne pas revivre une déconvenue aussi cruelle.

Je réalise que si la victoire m’échappe en cet automne 2003, en fin de compte ce n’est pas à cause des consignes ou des quelques secondes concédées à Petter Solberg par prudence, mais bien à cause des points bêtement perdus au cours de l’année, en Turquie, en Corse, en Catalogne. Si je ne dois retenir qu’une seule chose de ce week-end de cauchemar, c’est qu’un titre mondial, ça se joue sur une saison entière, sur chaque rallye, chaque »spéciale », chaque virage. Fini les conneries. Je comprends que pour être à mon tour champion, je ne devrai plus céder le moindre pouce de terrain.

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A très vite ! 😉

Quelques vidéos :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MV1va8vZ-_8[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=L446BdowWsg[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=o9O7ub40j-c[/youtube]

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